Le procès en appel des 13 militants arrêté le 19 juin dernier et poursuivis pour attroupement non armé et mise en danger de la vie d'autrui, prévu hier à la cour de Bouira, a été reporté au 4 novembre prochain à cause de la grève des avocats. Ces militants, dont certains d'entre eux dénoncent un chantage pur et simple de la part de la justice, ont été déjà acquittés, le 6 juillet, par le tribunal de première instance. Sept d'entre eux avaient été mis sous mandat de dépôt et six autres en liberté provisoire. C'est le procureur de la République près le tribunal de Bouira qui a donc fait appel du jugement de première instance. Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a demandé une peine d'une année d'emprisonnement suivie de 100 000 DA d'amende à l'encontre des 13 détenus. Le collectif des avocats avait plaidé l'abandon de toutes les charges retenues contre les militants qui ont été poursuivis pour leur activisme dans le Hirak. La défense a même dénoncé des arrestations ciblées des militants de la part des forces de l'ordre et des accusations infondées.