Plus de 5 000 dossiers de retraités sont en instance d'étude à la CNR de Tizi Ouzou. La section syndicale UGTA de l'agence tire la sonnette d'alarme et dénonce cette insouciance qu'elle considère comme du mépris envers les travailleurs. Dans une déclaration rendue publique, hier, le collectif des travailleurs met en demeure leur direction générale afin d'intervenir de façon directe et rapide pour la prise en charge des problèmes posés. Les contestataires n'excluent pas le recours à la grève, dont le principe a été voté en assemblée générale, pour se faire entendre. Tout en déplorant l'échec des négociations entreprises entre les représentants syndicaux et la direction autour du contenu de la plate-forme de revendications adoptée en A.G. le 29 décembre 2004, les travailleurs montrent du doigt leur directeur qui “s'obstine à ignorer nos doléances, rejetant toutes les solutions proposées”. “Devant la passivité de la direction générale vis-à-vis de ce conflit qui perdure, au lieu de jouer son rôle d'arbitre entre les deux parties, elle s'en prend au personnel d'exécution en le rendant responsable du retard estimé à plus de 5 000 dossiers, écartant par là toute responsabilité des vrais décideurs de l'agence dans une vaine tentative de cacher leur incompétence à gérer, nous rappelons notre détermination à opter, le cas échéant, pour toutes mesures légales (y compris la grève) afin d'amener les responsables concernés à s'intéresser à notre agence et à trouver des solutions à nos problèmes dans les meilleurs délais”, menacent les syndicalistes. Et de conclure : “l'Assemblée générale a mandaté la section syndicale quant à la fixation de la date du débrayage.” A. T.