La visite du président de la République à Sidi Bel-Abbès a été surtout marquée par l'ouverture de l'année universitaire 2005/2006. À commencer par le cours inaugural sur le thème “La didactique de la paix et les parcours de la réconciliation”, présenté au moyen de vidéoconférence, par six professeurs, à partir des universités de Béjaïa, Ouargla, Alger, Oran, Constantine et Sidi Bel-Abbès et qu'a suivi le chef de l'Etat, avant de prendre la parole. En effet, c'est devant un parterre d'intellectuels que le président de la République a entamé un discours consacré à la rentrée universitaire et à la paix et la réconciliation nationale. Le chef de l'Etat a félicité les nouveaux étudiants avant de revenir sur la crise et la décennie noire qui a causé tant de dégâts et de retard, surtout à l'université et à l'école algérienne. “Mais malgré cela, nous avons pu élever le niveau de la scolarité, et ce, à tous les niveaux”, et d'ajouter plus loin : “L'Etat continuera à renforcer son projet de l'éducation en insistant plus qu'avant sur la qualité.” “C'est notre pari”. S'adressant aux enseignants de l'université, Bouteflika dira que “le professeur, le chercheur et le cadre universitaire ont un rôle et une cause plus que celle de l'Etat pour transmettre le message scientifique, avec une conscience morale et tout cela ne se réalisera que si l'étudiant acceptera son vis-à-vis”. Quant à la deuxième partie de son discours, celle-ci a été consacrée au référendum de demain en déclarant notamment : “Nous devons prouver le 29 septembre au monde que l'Algérie est consciente et qu'elle s'oriente vers le développement.” B. AZIZ