Une nouvelle année universitaire commence pour les 9 913 nouveaux bacheliers, qui se sont inscrits à l'université Mentouri de Constantine, faisant passer le nombre total d'étudiants à 60 000. Un chiffre nettement inférieur à celui des années précédentes. En effet, avec une capacité d'accueil assez conséquente, étant le pôle universitaire le plus important de l'Est, l'université Mentouri n'arrive toujours pas à combler ses carences en matière d'hébergement. Comptant près de 10 cités universitaires, entre autres, Nahas-Nabil, Aïcha-Bint-Oum El-Mouminin ou la cité El-Firma, Constantine a souvent été la scène de violences qui ont émaillé, par le passé, le milieu estudiantin. Pour pallier à ce déficit, l'université se verra donc, bientôt, affecter près de 50 000 places pédagogiques et 40 000 lits, prévus au titre du plan quinquennal 2005-2009. Ainsi, l'ouverture officielle, mardi dernier, de l'année universitaire 2005-2006, a été marquée par la mise en branle d'un nouveau procédé dans le domaine de la télécommunication, à savoir la vidéo-conférence. Le premier cours, “baptême, portant sur la didactique de la paix et les parcours de la réconciliation” , a été présenté par six professeurs et retransmis en simultanée dans 6 universités, à savoir Constantine, Alger, Béjaïa, Oran, Ouargla et Sidi Bel-Abbès. Cette nouvelle technologie permettra, désormais, aux enseignants et aux chercheurs d'avoir un contact direct et d'échanger leurs interventions et les résultats de leurs études, sans pour autant se déplacer. En parallèle, une commission nationale autonome sera bientôt mise sur pied et aura pour objectif l'évaluation des résultats de ces recherches. Cela renseigne, clairement, sur la détermination du ministère de tutelle, à vouloir insuffler une nouvelle dynamique qui assurera une envolée certaine dans le domaine de la recherche scientifique. Lynda Nacer
