Après une suspension d'environ onze mois due à la pandémie de Covid-19, le coup d'envoi de la reprise de la formation professionnelle a été donné, dimanche 20 décembre, au niveau de l'INSFP Djilali-Chouti de Sidi Bel-Abbès. Selon Mme Linda El-Hadi, directrice de wilaya de la formation professionnelle, cette rentrée concerne quelque 9 742 apprentis qui ont rejoint les établissements de formation et d'enseignement professionnels de la wilaya de Sidi Bel-Abbès, avec la mise en place d'un protocole sanitaire et des mesures d'accompagnement renforcées. Il s'agit des mesures d'hygiène exceptionnelles à la pandémie qui seront strictement appliquées, à partir du premier jour de la reprise de la formation, notamment la réduction du nombre de stagiaires, soit 15 par salle de cours et atelier, la distanciation physique, la désinfection quotidienne des salles de cours, des ateliers et des outils utilisés après chaque usage, ainsi que la mise en place d'un plan de circulation des stagiaires à l'intérieur des établissements. Quant au suivi de l'évolution de la pandémie au sein des centres et instituts de formation et d'enseignement professionnels, Mme El-Hadi a signalé que des agents ont été réquisitionnés pour veiller au strict respect des mesures prises dans le cadre du protocole sanitaire, ainsi qu'à la prise en charge de tout cas de Covid-19 qui serait détecté parmi les stagiaires et le personnel des établissements. Pour ce qui est de l'effectif des stagiaires, il concerne la reconduction de 4 735 apprentis qui ont été intégrés lors de la session de février 2020, dont 1 705 pour la formation diplômante et 3 030 pour la formation qualifiante. S'agissant de la rentrée de février 2021, il est prévu l'ouverture de 6 565 postes pédagogiques, dont 2 075 en formation professionnelle, répartis à travers 18 branches professionnelles : 1 770 postes pour la formation résidentielle dans 20 branches et 30 autres postes en milieu rural pour une formation en métiers de textile-habillement-confection, 60 postes de formation en passerelle couvrant deux branches informatique-numérique et télécoms, la mécanique de moteurs et engins, ainsi que pour les métiers de textile-habillement-confection. À cela s'ajoutent également 420 postes pour la formation en cours du soir répartis à travers deux branches, à savoir informatique-numérique-télécoms et techniques administratives et de gestion.