Une invention signée Razik Chikhi, un jeune infirmier âgé de 37 ans, originaire de la wilaya de Béjaïa, a été déposée en vue de l'obtention du brevet. Une découverte qui devrait révolutionner la médecine. Le créateur propose "un dispositif d'irrigation de la chirurgie endoscopique, muni d'une poche de stockage de solutés médicalisés stérile intérieur/extérieur", lequel permettra, a expliqué l'inventeur, "une alimentation continue". Après plusieurs années d'exercice dans les services hospitaliers de l'ANP, ce jeune paramédical rejoint le secteur privé, où il travaille dans les appareillages. Et c'est à ce titre qu'il a créé pour la chirurgie endoscopique ce dispositif, qui servira aussi bien pour la chirurgie gynécologique, notamment "la résection des fibromes, polypes, malformations utérines (cloison), etc.", mais aussi pour la chirurgie urologique, pour "la résection des tumeurs de la vessie, adénomes de la prostate, etc.". Il servira en outre pour la chirurgie arthroscopique, à savoir "la coiffe des rotateurs, la réparation des tendons de la coiffe, acromioplastie, ligamentoplastie, etc.", a ajouté Razik Chikhi. Le but de cette invention, a-t-il poursuivi, vise à pallier les inconvénients rencontrés dans ces types de chirurgie et à "réaliser un geste opératoire confortable, rapide et sans difficulté, avec l'usage d'un minimum de solutés". Elle permettra également d'"écourter la durée des interventions chirurgicales d'une façon significative" et, du même coup, d'éviter les risques d'anesthésie. Et pour cause, ledit dispositif, qui assure une alimentation continue en solutés, permet de "protéger la pompe d'éventuels endommagements grâce à son raccordement définitif dans la poche de stockage jusqu'à la fin de l'intervention". En effet, a-t-il affirmé, cette poche de stockage assure, de ce fait, "une irrigation permanente, ce qui permet une meilleure distension et une meilleure visibilité pour faciliter le geste opératoire". D'un autre côté, l'alimentation de façon continue des solutés empêche l'air de s'introduire dans la tubulure. Occasion pour Razik Chikhi de rappeler que par le passé l'air qui s'introduit dans l'ancien système constituait "une contrainte majeure pour les opérateurs qui sont dans l'obligation de suspendre leur intervention" et faisait passer "la durée de l'acte chirurgical de quelques minutes à quelques heures". L'inventeur certifie, en outre, que le nouveau dispositif va permettre ainsi aux chirurgiens et à leurs assistants de travailler avec des différents volumes de flacons disponibles, d'autant qu'il sera accroché "à une potence à hauteur variable, accompagnée d'une estrade mobile pour faciliter la tâche de l'instrumentiste". Razik Chikhi croise les doigts et attend avec impatience la réponse du conseil scientifique, qui va vérifier que ladite invention n'a pas fait l'objet de dépôt à travers le monde. C'est tout le mal qu'on lui souhaite, sachant qu'il a passé plusieurs heures de travail en vue de venir en aide aux chirurgiens endoscopiques.