Depuis le mois d'avril dernier à ce jour, l'agence nationale de gestion du micro-crédit a enregistré, à Tiaret, une trentaine de dossiers de jeunes promoteurs de crédits prêts non remboursables (PNR) dont la fourchette allouée est de 3 millions de centimes et 1 231 autres concernant les projets allant jusqu'à 40 millions de centimes. Le premier bilan établi cette semaine s'illustre, selon un communiqué émanant de la wilaya, par la satisfaction de 11 dossiers compris dans la première catégorie alors que les 19 autres le seront incessamment. Néanmoins, cette catégorie a ciblé des femmes au foyer auxquelles il est octroyé la possibilité de faire face aux dépenses relatives à la matière première pour la couture traditionnelle, la peinture sur tissu et la préparation du couscous afin de pouvoir subvenir aux besoins immédiats de la cellule familiale. S'agissant de la deuxième catégorie dont la demande est répartie à travers les secteurs de l'agriculture, l'industrie, les BTP, l'artisanat et autres services de prestations, les services concernés, aidés par les cellules d'accompagnement installées depuis le mois de mars dernier au niveau de toutes les daïras, sont à 85% de l'étude administrative et technico-économique. Cependant, le travail continue à se faire dans un climat ambiant et serein dans le souci de répondre au mieux et dans les délais aux sollicitations des jeunes demandeurs. En marge de ces programmes, il y'a lieu de rappeler que l'Angem a hérité d'un passif très lourd engendré par l'ancien dispositif qui allouait des crédits allant jusqu'à 35 millions de centimes et que seuls un taux dérisoire de 10% sur les 800 bénéficiaires ont eu la décence de rembourser. À présent, le fonds de garantie, en abrogation avec les banques, s'attellent à de nouveaux moyens de sensibilisation pour ramener les contrevenants à s'acquitter de leurs dus en entamant l'opération par un affichage à travers toutes les contrées de la wilaya. R. S.