n La chambre d'accusation près la cour d'Alger a différé, au 8 février prochain, l'examen de l'affaire du général à la retraite, Ali Ghediri. Les membres de la juridiction ont réclamé un "délai supplémentaire pour étudier le dossier", a expliqué, à Liberté, Me Nabila Slimi, membre du collectif des avocats d'Ali Ghediri. L'arrêt de la Cour suprême a été rendu le 13 décembre 2020 en faveur du pourvoi en cassation interjeté par le collectif de défense au motif que la chambre d'accusation, qui avait qualifié les accusations, ne "s'est pas arrêtée à la présomption de culpabilité en considérant les faits établis, alors que seul le magistrat du siège détient les prérogatives de juger". L'instance avait abandonné, auparavant, le chef d'inculpation afférent à une "complicité dans la réunion de documents et d'informations et leur mise à la disposition d'agents étrangers" (article 63 du code pénal), pour absence de preuves à charge. L'ancien directeur des ressources humaines au ministère de la Défense nationale et candidat à l'élection présidentielle avortée du 18 avril, en détention préventive à la prison de Koléa depuis le 13 juin 2019, est poursuivi actuellement pour "participation, en temps de paix, à une entreprise de démoralisation de l'armée ayant pour objet de nuire à la défense nationale" (article 75 du code pénal). Les avocats s'attendent au prononcé d'un non-lieu par la chambre d'accusation, sans devoir aller au procès devant la section correctionnelle du tribunal de Dar El-Beïda. L'issue de cette affaire sera connue dimanche prochain. S. H.