La semaine passée a été marquée par les incidents ayant émaillé le match JS Kabylie - USM Alger. Au moment, en effet, où les supporters des deux clubs et les mordus du beau football s'attendaient à un match palpitant, ils ont eu finalement droit à un scandale. Un scandale venu des deux fleurons du sport-roi national. Les joueurs de l'USM Alger, menaient au score (1-0) à la fin de la première période, ont refusé de rejoindre le terrain pour jouer la seconde période. Les Usmistes motivent leur position par l'absence de la sécurité et l'attaque à l'arme blanche contre les joueurs. Les dirigeants kabyles, de leur côté, disent le contraire. Une nouvelle scabreuse sur le bureau de la commission de discipline de la Ligue nationale de football (LNF). Celle-ci devra trancher demain après avoir reçu, nous dit-on, les rapports des officiels (arbitre et délégué du match) et des services de sécurité. En attendant, la FAF a saisi l'occasion de la réunion de son bureau fédéral jeudi dernier pour dénoncer les deux clubs dont la rivalité, si elle n'est pas réglée dans les plus brefs délais, risque de nous mener à des pertes humaines. La FAF a tenu, tout d'abord, à “déplorer” le fait que le choc kabylo-usmiste fut interrompu après une mi-temps seulement. La fédération accuse, dans son communiqué, les deux équipes d'avoir “ porté de graves préjudices à la crédibilité du championnat et des clubs, notamment pour ce qui est des droits de retransmission TV”. L'instance de Raouraoua invite les clubs et leurs responsables à “veiller au bon déroulement des compétitions et de contribuer à l'amélioration des relations d'amitié, de fraternité et de convivialité entre les clubs, leurs dirigeants, leur joueurs, leurs supporteurs... Ce qui doit constituer en réalité une partie importante de leur mission”. Selon des indiscrétions, Raouraoua aurait instruit la LNF d'appliquer la loi dans toute sa rigueur et de prendre les mesures qui s'imposent pour éviter d'autres dérapages. Dans ce registre, il convient de souligner que l'article 230 du code disciplinaire stipule qu'en cas de forfait pour un match officiel lors de la phase aller, le club concerné est passible de la sanction suivante : match perdu par pénalité, défalcation de 3 points de son capital et une amende de 20 millions de centimes lui sera infligée. K. Y.