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Les Libanais bloquent les routes
Ils maintiennent la pression sur les autorités
Publié dans Liberté le 10 - 03 - 2021

Le Liban s'enlise dans la crise économique et financière poussant les Libanais à poursuivre leur mouvement de protestation.
En proie à une crise économique, aggravée par un statu quo politique et une situation sanitaire difficile, le Liban est secoué par de nouvelles manifestations depuis le 2 mars dernier, poussant des centaines de jeunes à investir la rue, dans les plus grandes villes du pays, pour exprimer leur colère face à la dégradation des conditions de leurs conditions de vie et à l'inaction des dirigeants politiques.
Une poignée de manifestants ont bloqué hier des routes au Liban avec des pneus et des bennes à ordures en feu, une mobilisation inférieure à celle de la veille, dans un pays plongé dans une crise socioéconomique sans précédent. Hier matin, après une brève fermeture, l'armée a rouvert l'autoroute de Jal el-Dib et un autre axe vital au nord de Beyrouth, selon l'agence nationale d'information ANI.
Ailleurs dans le pays, certains axes ont été fermés, notamment à Tripoli (Nord) ou dans la région de la Bekaa (Est). Des blocages sur des routes au nord de Beyrouth, notamment à Jbeil, ont provoqué des embouteillages. Depuis une semaine, le pays connaît des blocages quasi quotidiens, qui ont culminé lundi avec une forte mobilisation et la fermeture des principales entrées de Beyrouth durant toute la journée, avec des pneus et des bennes à ordures incendiés.
Il n'y a pas eu de confrontation majeure entre les forces de l'ordre et les poignées de protestataires. Depuis 2019, le Liban connaît sa pire crise économique. Le chômage a explosé, l'inflation aussi.
La monnaie a atteint un plus bas historique, et les banques continuent d'imposer des restrictions draconiennes inédites aux épargnants. Malgré l'urgence de la situation, les dirigeants politiques, accusés d'"incompétence" et de "corruption", restent "imperturbables", après avoir survécu à un mouvement de contestation inédit fin 2019, selon les médias. Dans ce contexte, des appels ont été lancés lundi sur les réseaux sociaux pour une "Journée de la colère" à travers le Liban. En fin d'après-midi, la plupart des entrées de Beyrouth étaient toujours bloquées. Mais cela reste loin du mouvement de contestation populaire inédit contre la classe dirigeante accusée de tous les maux fin 2019, durant lequel des dizaines de milliers de Libanais, et parfois des centaines de milliers, ont investi les rues pendant plusieurs semaines. Une mobilisation qui s'est essoufflée sous les coups de la pandémie et surtout des préoccupations du quotidien, avec le chômage et l'inflation qui ont explosé et la dégringolade historique de la livre libanaise.
Interrogé sur la faible mobilisation et en dents de scie, le politologue Karim Bitar cite, entre autres facteurs, une certaine "lassitude révolutionnaire", "l'absence de vision claire et de leadership", mais aussi l'angoisse du coronavirus. La nouvelle poussée de fièvre intervient au moment où la livre libanaise a connu une nouvelle dégringolade, le billet vert frôlant les 11 000 livres – contre un taux officiel maintenu à 1 507 livres pour un dollar. Depuis sept mois, le pays attend toujours la formation d'un nouveau gouvernement, les partis restant absorbés par des marchandages interminables sur la répartition des portefeuilles. Son rôle sera pourtant crucial pour le pays en faillite, car il devra enclencher des réformes réclamées par la communauté internationale pour débloquer toute aide financière.
A. R./AGENCES


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