Les habitants de la commune de Frikat (daïra de Draâ El-Mizan, wilaya de Tizi Ouzou) ne cessent de réclamer le projet promis par les autorités de réalisation d'une nouvelle polyclinique en remplacement de l'ancienne structure, réalisée en préfabriqué durant les années 90. "Après une bataille qui a duré plusieurs années, le projet d'une nouvelle polyclinique est inscrit au profit de notre municipalité mais, pour le moment, rien n'est encore clair pour le lancement des travaux", a expliqué le maire, Mohamed Moussaoui, en précisant qu'il faudra en premier lieu trouver une structure pour abriter provisoirement l'établissement de santé avant la démolition de l'actuelle bâtisse et la réalisation de la nouvelle structure. Selon un membre d'un des comités de village de la commune, qui a signé la pétition adressée à tous les services concernés, la structure actuelle, qui a été réalisée durant le début des années 90, ne répond plus à la demande de la population. De surcroît, affirme-t-il, les plaques utilisées pour sa réalisation contiennent de l'amiante. Selon des sources, le dossier de cette polyclinique a été bien ficelé, et une commission a été déjà dépêchée par le wali à cet effet mais, depuis, aucune suite n'a été donnée concernant ce projet qui doit, dit-on, être composé d'un rez-de-chaussée et de deux étages. En attendant, l'alternative envisagée est la restauration de l'ex-salle de soins sise à proximité de l'agence postale. "Pour retaper cette ancienne salle de soins, il faudrait 300 millions de centimes", estime un membre de l'exécutif communal. Comme seconde option, certains proposent l'aménagement de la structure prévue initialement pour la garde communale et qui, une fois la nouvelle polyclinique réalisée, pourra toujours servir d'unité de soins. "Si l'APC réussit à récupérer ce projet à l'abandon, il pourra être transformé en une salle de soins pour les villages de secteur du domaine agricole Colonel-Amirouche. Et juste après, la polyclinique sera démolie", explique un membre de la coordination des comités de village. Seulement, le transfert de ce siège de la garde communale, réalisé à plus de 60% n'est pas une procédure facile car il relève du secteur militaire. La procédure de son transfert pourrait prendre des années.