Comme attendu, le bras de fer engagé depuis près d'une semaine entre l'ex-international Bezzaz et son employeur l'ENTP a conduit à une voie sans issue, car le conseil d'administration du club a décidé d'accepter la démission du manager. En effet la sortie médiatique de Bezzaz la semaine passée en compagnie de l'entraîneur Hamdi a fortement déplu au propriétaire du club. Le désormais ex-manager a expliqué sa démission par le fait qu'il ne pouvait travailler dans ces conditions où il n'avait pas les coudées franches. Raison pour laquelle il préfère partir que d'accepter de rester au risque de voir son "nom et toute (sa) carrière sportive souillés à cause de ce poste". Voulant se défendre, l'ENTP, qui a vivement réagi par un communiqué estimant que les propos de Bezzaz sont disproportionnés, a expliqué qu'elle n'avait reçu aucune proposition écrite de sa part pour un éventuel recrutement ou résiliation de contrat de joueurs, et qui, selon elle, sont les prérogatives du directeur sportif, ajoutant au passage que la seule condition émise était de ne pas dépasser la masse salariale allouée en début de saison. De son côté, l'entraîneur Hamdi qui avait également exprimé sa solidarité avec Bezzaz a finalement changé son fusil d'épaule et s'est vite "désolidarisé" de son manager général, acceptant de reprendre le travail, suite à la proposition de revoir son salaire à la hausse et de l'aligner sur celui de son prédécesseur Amrani et avec le même privilège : avoir carte blanche. De ce fait, un avis d'appel d'offres pour le poste de manager du CSC a été lancé, même si certaines sources révèlent qu'un ancien manager général ayant déjà occupé le même poste sera nommé dans les heures à venir. Il s'agirait d'Arama qui avait été évincé de son poste suite à un scandale qui avait éclaté il y a deux ans. ADLÈNE R.