Contrairement aux assemblées précédentes, l'AG du CSC n'as pas drainé la grande foule puisqu'ils n'étaient que 85 présents sur 180 membres que comptait l'AG à l'hôtel Marhaba, lieu de cette réunion. La majorité des convives étaient des supporters. En effet, plusieurs figures du club étaient absents au rendez-vous de ce jeudi pour une raison ou une autre. Beaucoup d'anciens présidents ainsi que des dirigeants étaient aux abonnés absents, ce qui a soulevé beaucoup d'interrogations, à savoir que ces absences étaient délibérées et c'est une désapprobation claire à la politique de Khettabi qu'ils ne voulaient pas cautionner. Toujours est-il, le président, après la lecture de ses bilans moral et financier, tous deux adoptés à main levée, il leur demandera d'accepter sa démission. Celui-ci expliquera que devant la situation de blocage auquelle il fait face, il ne peut continuer à travailler car les comptes du club sont toujours bloqués par la firme Cosmedor qui appartient au frère de l'ex-président Boulhabib. D'ailleurs, la dernière subvention de 750 millions est toujours en souffrance ; une somme qui devait permettre à sa direction d'honorer ses engagements envers les joueurs à qui il doit encore les 50% de l'an passé. “On avait tous l'espoir que la situation allait se débloquer pour qu'on puisse au moins payer les joueurs de l'an passé. Pour moi, je suis arrivé à une certitude que l'on ne veut plus de nous à la tête du club. Il y a une volonté de nous mettre les bâtons dans les roues malgré toute notre bonne volonté car comment expliquez-vous qu'on nous enlève le patrimoine petit à petit, à commencer par le cercle, puis l'hôtel qui commençait à peine à faire des bénéfices alors qu'il était déficitaire lors des précédentes saisons, où l'on a pas demandé des comptes à des gens qui piquaient dans la caisse. En plus, j'ai, à plusieurs reprises, voulu faire part de mes doléances au wali et je n'ai pas eu de réponse. C'est clair, on ne veut pas de nous à la tête du club. Le comble dans cette histoire, c'est qu'on nous bloque le fonds de wilaya sous prétexte que Khettabi va prendre l'argent et partir. Moi, je n'accepte pas cette situation, car mon argent je l'ai mis au service du club et tout le monde le sait”, affirmera-t-il. Khettabi dit qu'il ne fuit pas ses responsabilités, mais devant cette situation, il lui est préférable de partir : “Je le dis clairement, la situation est telle que moi je ne peux plus avancer. S'il y avait une possibilité de régler ce problème, je continuerais, mais au train où vont les choses, je doute fort qu'il y ait une solution et moi, je ne peux prétendre à cette responsabilité tout seul.” Le CSC a dépensé 6 milliards 900 millions cette saison Le trésorier du club, quant à lui, nous a donné les chiffres comptables de cette saison. Ainsi, pour cette exercice, le CSC a dépensé 6 milliards 900 millions moins les 750 millions en souffrance. Au chapitre des dettes, le club a diminué celles-ci de 2 milliards puisque le CSC n'est actuellement endetté que de 3 milliards 800 millions. Les recettes du stade ont atteint 864 millions de centimes, l'hôtel a fait des bénéfices de l'ordre de 741 millions. Notons à la fin que les dépenses sont équivalentes aux rentrées, à savoir 6 milliards 900 millions de centimes. La démission chez le DJS samedi Par ailleurs, le président de la DJS, qui était présent à titre d'observateur, a refusé à la fin des débats de prendre la démission du président et de son comité. Il leur a demandé de bien réfléchir, mais le président Khettabi était catégorique et sa lettre de démission sera sur le bureau du DJS aujourd'hui. Cette dernière devrait ainsi prendre à sa charge la préparation d'une AG élective dans les tout prochains jours. H. Samir