Les membres de la commission finances et budget de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont reçu, avant-hier, M. Tayeb Ezzeraimi, président du Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIM). Le président du CEIM a plaidé, selon un communiqué de la cellule de communication de l'APN, en faveur de la révision du code des impôts, notamment le volet relatif aux impôts indirects et l'annulation de la taxe sur l'activité professionnelle (TAP) ainsi que les taxes qui n'encouragent pas les exportateurs algériens. La commission finances et budget a auditionné, également, M. Abdelmadjid Baghdadli, directeur général de l'Agence nationale pour le développement de l'investissement (Andi), qui a exposé les grands axes de la politique nationale d'investissement et les mesures prises en faveur de la promotion de cette politique. L'Andi compte créer, selon M. Baghdadli, plusieurs guichets uniques à travers le territoire national pour étudier les dossiers déposés par les opérateurs économiques. Le directeur général de l'Agence nationale pour le soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) M. Abdelghani Mebarek a présenté, indique-t-on, un bilan de son organisme et les dispositions initiées par le président de la République en termes d'emploi tels que le relèvement à la hausse du taux de crédit accordé aux jeunes promoteurs à 10 millions de dinars. Il est prévu, selon M. Mebarek, la création de 100 locaux dans chaque commune du territoire national destinés essentiellement aux jeunes promoteurs. L'Ansej a créé plus de 69 000 microentreprises à ce jour, précisera-t-il. Quant à M. Abderahmane Benkhalfa, secrétaire général de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF), il a axé son intervention sur la situation du secteur bancaire et financier. Il a souligné que “l'évolution du portefeuille des engagements des banques publiques oscille entre 12 à 15% par an, alors que la moyenne admise se situe autour de 25%”. Le montant des crédits octroyés par les banques publiques s'élève à 1 540 milliards de dinars. Les banques publiques disposent, dira-t-il, de 10 milliards de dollars de liquidités. Faïçal Medjahed