Une soixantaine de participants du Ceimi présents à la 18e Foire de la production algérienne Invité par le président du Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja, Abdelkader Tayeb Ezzaraïmi, le ministre de la Petite et Moyenne Entreprise et de l'Artisanat, Mustapha Benbada, a effectué hier après-midi, une visite au pavillon imposant du Ceimi. Pas moins d'une soixantaine de participants exposent dans ce stand qui occupe la vaste annexe du pavillon C du palais d'expositions de la Safex aux Pins Maritimes d'Alger qui abrite la 18e édition de la Foire de la production nationale (ex-FPN) désormais connue sous le sigle de Foire de la production algérienne. Fidèle à ses habitudes, le ministre a emprunté les allées du pavillon s'enquerrant auprès des exposants les écoutant un à un parler de leur production, leurs perspectives et parfois (souvent même) des difficultés rencontrées dans leurs activités commerciales, industrielles ou dans la production. La production de ces pionniers de la Mitidja embrasse surtout les secteurs agricoles et laitiers, situation physique oblige, comme les laitages, les conserves de fruits et légumes, la farine, la semoule et les pâtes alimentaires...mais aussi diverses petites industries comme les emballages en papier-carton et métalliques ou encore les luminaires, les meubles, les produits parapharmaceutiques, l'industrie informatique...enfin tout ce qui constitue les fleurons des PME, moteur d'une économie de marché dans un pays. Le Ceimi, selon un cadre approché par le journal L'Expression, à l'instar de l'économie nationale, «souffre du marché informel qui absorbe quelque chose comme 30% du PNB.» Dans l'éditorial de la dernière revue du Ceimi, le président du Club, Ezzraïmi, dira d'ailleurs que «le poids du marché informel...décourage les opérateurs honnêtes et constitue une entrave à l'investissement étranger» tout en estimant impératif un «réaménagement et l'adoption des textes de base régissant l'activité commerciale». L'importance de l'exposition du Ceimi se vérifie par une fréquentation nombreuse tant de visiteurs à l'affût d'une «affaire à saisir» que de professionnels en quête d'une transaction intéressante avec les laborieux entrepreneurs de la Mitidja qui ont su, par leur savoir-faire, se faire un nom dans les circuits industriel et artisanal.