■ Reporté le 26 mai dernier, le procès des 14 activistes interpellés en marge de la 117e édition du mouvement populaire pacifique (Hirak) s'est ouvert mercredi après-midi au tribunal pénal près la cour de Tiaret. À l'issue de quoi, l'avocat général, représentant du ministère public, a requis une peine de 6 mois de prison ferme à l'encontre de 5 prévenus, alors que la sentence pour les 9 autres demeure toujours en délibéré. Toutefois, le verdict est attendu pour le 7 juillet prochain. Pour rappel, ces derniers ont été accusés d'attroupement non autorisé, d'incitation à attroupement non armé et de troubles à l'ordre public. Dans le même contexte, quatre activistes de Tiaret, arrêtés le 11 juin dernier à Bab El-Oued, à Alger, lors de la 121e marche, sont toujours en détention, mais aucune information les concernant n'a filtré. Il s'agit de Khelil Nouar, qui était déjà sous le coup d'un contrôle judiciaire, d'Aït Hamou Khaled, dit Fantomas, de Smaïl Abderahmane et de Hassani Abdellah.