■ La plateforme Facebook a supprimé "injustement" des publications pro-palestiniennes lors des violences perpétrées au mois de mai dernier par l'occupant dans les territoires palestiniens, a dénoncé, hier, l'organisation Human Rights Watch (ONG), appelant à une enquête indépendante sur ce sujet. D'après l'organisation de défense des droits humains, de nombreuses publications mises en ligne par des Palestiniens ou leurs soutiens et considérées comme diffusant un "discours ou des symboles de haine" ont été supprimées d'Instagram, réseau social appartenant à Facebook. Dans certains cas, même lorsque des internautes ont partagé des contenus de médias, leurs publications ont été retirées. "Facebook a injustement retiré ou supprimé des contenus (...) dont certains à propos d'abus des droits humains perpétrés (...) lors des hostilités de mai", a affirmé l'organisation dans un communiqué. "Ces retraits suggèrent qu'Instagram restreint la liberté d'expression sur des sujets d'intérêt public", a critiqué HRW, dénonçant une "censure" de la part du géant américain des réseaux sociaux. "L'étendue et le volume des restrictions signalées justifient une enquête indépendante."