S'il y a un épineux dossier qu'appréhendent le plus les autorités locales en cette saison automnale mais aussi en hiver, c'est incontestablement celui du drainage des eaux pluviales. Un dossier souvent complexe et difficile de par les innombrables remous qu'il engendre chez les villageois. En effet, de par leur relief montagneux, les villages de la commune de Maâtkas, mais aussi de Souk El Tenine sont exposés à de divers problèmes liés donc au drainage des eaux pluviales. Des situations qui donnent naissance, malheureusement, bien souvent à des litiges entre riverains. Il mérite de souligner que devant l'incapacité financière des municipalités à prendre en charge la totalité des sollicitations émanant des dizaines de villages que compte la localité, bien des cas ont failli “faire mouche” à certains endroits, plus particulièrement lors des violents orages qui s'abattent en cette saison où des chemins vicinaux et des pistes agricoles sont détériorés. L'exemple des chemins menant du chef-lieu au village Aït-Ahmed, situé au bas-côté, est frappant à plus d'un titre. Une dizaine de regards et d'avaloirs ont été obstrués, quelquefois même délibérément, de la part de riverains, si ce n'est par des détritus et autres objets hétéroclites emportés par les eaux. Et dans ce cas précis, ce sont les habitations sises au plus bas de ce relief montagneux qui sont menacées. Et ce genre de situation est observé, hélas, à travers quasiment tous les villages, plus particulièrement Ighil Aouène. Merzouk Ouziane