Du nouveau dans l'affaire du parti de l'Union pour le changement et le progrès (UCP), dirigé par l'avocate et militante des libertés, Zoubida Assoul. "Aujourd'hui, 18/11/2021, le Conseil d'Etat ordonne le renvoi de l'affaire en référé du parti UCP au représentant de l'Etat pour exprimer ses doléances, dans l'attente de sa décision lors d'une séance qui sera tenue ultérieurement", a écrit, hier, Mme Assoul dans un post publié sur sa page Facebook. Dans un précédent écrit daté du 20 octobre dernier, la présidente de l'UCP avait fait part du renvoi par le Conseil d'Etat de l'affaire en référé de son parti à une date ultérieure. Affaire en référé qui a connu un premier report le 23 septembre dernier quand le Conseil d'Etat l'avait inscrite pour une autre audience pour permettre au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales de répliquer. Il reste que les déboires que connaît l'UCP s'inscrivent, aux yeux de Mme Assoul, dans une opération de remise en cause de tous les acquis démocratiques post-Octobre 88. "Dans l'Algérie nouvelle, tous les acquis du soulèvement populaire du 5 Octobre 1988 ont volé en éclats, toutes les libertés sont bafouées, la répression bat son plein, le RAJ dissous, l'UCP et le PST menacés de dissolution", a-t-elle réagi, le 13 octobre, sur sa page Facebook, à la dissolution de l'association RAJ par la justice. "La dissolution du RAJ est une négation du droit constitutionnel de la société et une atteinte grave aux libertés fondamentales du citoyen. Tout mon soutien et ma solidarité avec ses dirigeants et militants", avait-elle soutenu. Pour rappel, le 22 avril dernier, le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire avait fait part, dans un communiqué, de poursuites judiciaires contre le parti présidé par Zoubida Assoul dont la situation est, à ses yeux, "illégale".