La tristement célèbre Naïma Salhi, ancienne députée et présidente du Parti pour l'équité et la proclamation, répondra-t-elle enfin de ses attaques racistes devant le juge ? Tout porte à le croire puisque le tribunal de Chéraga, Alger, a accepté la plainte déposée contre elle pour "incitation à la haine raciale" et "appel au meurtre", selon les avocats Kader Houali et Sofiane Dekkal, officiant au barreau de Tizi Ouzou. Dans un communiqué diffusé hier en fin de journée, Mes Kader Houali et Sofiane Dekkal, ainsi que le militant politique, Salim Chaït, ont, en effet, affirmé leur convocation par le tribunal de Chéraga, le 29 novembre 2021, pour être entendus par le juge d'instruction. "Suite à la plainte déposée contre la présidente du PEP (Parti pour l'équité et la proclamation), Mme Naïma Salhi, le 9 juin 2019, pour 'incitation à la haine raciale' et 'appel au meurtre', nous avons été convoqués par le tribunal de Chéraga, le 29 novembre 2021, pour être entendus par le juge d'instruction", lit-on dans le document qui précise s'être "constitué partie civile dans ce dossier, après avoir confirmé le dépôt de plainte". Dans son communiqué, la partie civile a, par ailleurs, indiqué "revenir avec plus de détails dans les jours à venir sur les suites qui seront données à cette affaire". Polémiste à souhait, Naïma Salhi ne cesse de défrayer la chronique en s'attaquant notamment à la Kabylie avec des propos racistes et homophobes qui suscitent à chaque fois l'ire de l'opinion publique.