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Naïma Salhi entendue par la gendarmerie
Plainte pour "incitation à la haine raciale" et "appel au meurtre"
Publié dans Liberté le 12 - 09 - 2020

La députée et présidente du Parti de l'équité et de la proclamation (PEP), Naïma Salhi, a été entendue par la gendarmerie de Chéraga, à Alger, après une plainte déposée par deux avocats, Mes Kader Houali et Sofiane Dekal, et le militant politique, Salim Chaït, pour "incitation à la haine raciale" et "appel au meurtre".
C'est du moins ce que ces avocats ont affirmé dans un communiqué rendu public, jeudi en fin de journée. "Naïma Salhi a été entendue par la brigade de recherche de la gendarmerie de Chéraga, dans le cadre de la plainte déposée contre elle le 9 juin 2019", lit-on dans ledit communiqué.
"Convoquée depuis quelque temps par la brigade de sa circonscription, elle a fini par se présenter pour être entendue, cette semaine, pour les faits qui lui sont reprochés", ont-ils indiqué, tout en précisant que "cette convocation intervient après plus d'une année du dépôt de notre plainte".
Dans leur document, les plaignants ont souligné qu'ils ont été, eux aussi, entendus par les gendarmes de la même brigade en mars dernier. "Nous avons rappelé l'objet de notre plainte après ses déclarations racistes à travers des publications et des vidéos sur la page Facebook officielle de son parti", ont-ils expliqué.
"La balle est dans le camp du ministre de la Justice qui devra accélérer la procédure de levée de l'immunité parlementaire contre Naïma Salhi, qui siège encore dans un Parlement décrié par la classe politique, surtout après les révélations du député FLN d'Annaba, sur les achats de sièges à coups de milliards", ont déclaré les rédacteurs du document pour qui, encore, "à l'accusation de racisme, Naïma Salhi devra répondre également de son siège de député grassement offert par le régime dans la wilaya de Boumerdès alors qu'elle n'y était même pas résidente".
Evoquant les dernières déclarations de Naïma Salhi, où elle affirme avoir été victime de "sorcellerie", Mes Houali et Dekal ainsi que M. Chaït ont qualifié ces propos "d'agitation" visant "à fuir la justice". "Sa dernière déclaration fantasque où elle s'est dit ensorcelée pendant trois ans est une tentative de fuir ses responsabilités pénales et d'amadouer l'opinion.
Or, il n'y a pas un juge conscient qui croirait à ces affabulations", ont-ils réagi. "Cela prouve, à plus d'un titre, qu'elle n'est plus protégée comme elle tentait de le faire croire, en évoquant sa proximité avec les anciens gros bonnets du régime", ont-ils poursuivi.
En dernier ressort, ils ont rappelé leur détermination à aller au bout de leur engagement pour que cette plainte aboutisse à un procès. "Cela servira d'exemple aux égarés de la politique, leur rappelant que le racisme n'est pas une opinion, mais un délit passible de justice", ont-ils estimé.

K. TIGHILT


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