Des modèles de chauffe-eau solaires de fabrication algérienne ont été présentés, hier, au siège de l'Unité de développement des équipements solaires (Udes) de Bou Ismaïl (Tipasa) en présence de membres du gouvernement. "Il s'agit de chauffe-eau solaires mis au point par des opérateurs nationaux qui s'orientent progressivement vers la fabrication d'équipements fonctionnant aux énergies alternatives", a indiqué Hamza Guettaï, gérant de l'unité Petrogel de Batna, activant dans ce domaine. Selon les explications fournies par ce dernier, cette entreprise a développé, début 2021, un modèle de chauffe-eau, d'une capacité de stockage de 200 litres, fonctionnant avec la technologie des rayonnements électromagnétiques. "L'intégration de ce domaine d'activité n'est pas le fruit du hasard, car notre entreprise active depuis 2010 dans le domaine de la fabricationd'équipements exploitant des énergies propres, à l'instar des kits de conversion GPL/C (Ecogel)", a souligné Hamza Guettaï. La présentation de ces chauffe-eau devant la délégation ministérielle – composée du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, du ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Ziane Ben Attou, du ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar, et du ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine Merabi – a été l'occasion de lancer des tests de performance de ces équipements. Des tests nécessaires avant l'approbation officielle de leur fabrication et de leur commercialisation, selon le cahier des charges y afférent, a indiqué Ziane Ben Attou. La cérémonie de présentation des appareils, organisée en coordination avec l'Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie (Aprue) et le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), est le fruit d'une initiative lancée en mai dernier par le ministère de la Transition énergétique, en coordination avec le ministère de l'Industrie, pour la fabrication de chauffe-eau solaires, à laquelle ont adhéré sept opérateurs nationaux, a expliqué M. Ben Attou. Rappelant que "la transition énergétique est une orientation mondiale indispensable pour trouver des alternatives aux énergies fossiles", le ministre a souligné l'impératif pour l'Algérie de "renoncer progressivement aux énergies classiques, pour s'orienter vers une économie circulaire, selon des modes de production et de consommation permanents, en conformité avec les instructions et engagements du président de la République".