L'Algérie dispose d'un plan global pour renforcer les capacités d'encadrement des établissements de la formation professionnelle, a affirmé jeudi à Tipasa le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine Merabi. L'Algérie dispose d'un plan global pour renforcer les capacités des enseignants et l'actualisation de leurs connaissances, à travers la formation continue, a assuré M. Merabi, qui a présidé une cérémonie de remise de diplômes de formation dans les énergies renouvelables à des enseignants, dans le cadre d'une action de coopération avec la Turquie. Accompagné du ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Ben Attou Ziane, du wali de Tipasa, Ahmed Mabed, du deuxième secrétaire à l'ambassade de Turquie en Algérie, Burcu Demirdugen, et du coordinateur de l'Agence turque de coopération et de développement (TIKA), Alparslan Cevik, M. Merabi a souligné que cette session de formation est le «premier fruit» d'une coopération entre le ministère de la Formation professionnelle et l'Agence turque «TIKA», relevant le «niveau de coopération atteint» entre les deux pays, «liés par une longue histoire commune». Cette formation, assurée par trois experts algériens et trois autres turques et qui a profité à 18 enseignants, s'est axée sur l'exploitation idoine des laboratoires pédagogiques spécialisés» dans la formation professionnelle, dans les domaines de l'»énergie solaire», l'»énergie éolienne», et la maîtrise logique des programmes, constituant les thèmes des trois laboratoires offerts en guise de dons, par l'agence turque TIKA. Dans son allocution à l'occasion, le coordinateur de l'Agence turque de coopération et de développement (TIKA), Alparslan Cevik, s'est félicité «du niveau de coopération» entre l'Algérie et la Turquie, ayant permis l'organisation de plus d'une centaine de manifestations et initiatives en Algérie, dont notamment la restauration de la mosquée Ketchaoua, Alger, relevant «la fraternité et l'amitié», liant les deux pays depuis des siècles. Il a rappelé à ce propos que le secteur des énergies propres emploie, actuellement, 12 millions de personnes, à l'échelle mondiale, au moment où les prévisions tablent sur 43 millions de personnes employées dans le secteur à l'horizon 2050.