Informer les jeunes diplômés et les artisans sur les modalités de créer leurs propres petites entreprises, tel est l'objectif d'une rencontre à la Maison de jeunes de Barbacha, initiée par le Cfpa Hocine-Abdiche de cette commune le wee-kend dernier, avec le concours de l'APC. À cet effet, des représentants de plusieurs dispositifs concernant l'emploi des jeunes, à savoir l'Angem, l'Anem, l'Anade (ex-Ansej), ainsi que certaines banques et assurances économiques, ont pris part à cette rencontre pour expliquer les procédures à suivre concernant cette démarche de création de petites entreprises de jeunes. "C'est une journée d'information et de sensibilisation pour expliquer aux jeunes de la région la procédure de créer sa propre entreprise. À cet effet, nous avons invité tous les organismes de dispositifs d'aide à l'emploi pour être à côté de ces jeunes diplômés qui sont d'ailleurs nombreux dans la région", dira d'emblée Aïssa Allaoua, directeur du Cfpa de Barbacha. De son côté, Ouaker Hamza, chargé de la communication de l'antenne locale de l'Agence nationale d'accompagnement et de l'emploi (Anade), trouve que l'initiative est venue à point nommé évoquant pour cela de la nouveauté dans la procédure concernant leur propre dispositif. Les différents intervenants à cette journée d'information ont beaucoup insisté sur l'activité économique qui s'adapte à ces régions montagneuses et zones d'ombre, notamment le sport, l'agriculture, l'artisanat et le tourisme de montagne. Dans cette optique, un artisan du domaine de la vannerie de la commune de Kendira était l'un des invités de cette manifestation pour exposer ses produits et expliquer la possibilité de former des jeunes à s'investir dans cette activité. "J'ai épousé cette activité de la vannerie depuis l'âge de 12 ans. Aujourd'hui, à 70 ans, j'arrive à vivre de ce que je fabrique de mes propres mains, en articles maisons et décor interne, grâce au travail de l'osier qu'on peut procurer dans quelques endroits ici", souligna Smail Aissat, artisan en vannerie, ajoutant que l'activité, quoique pénible, pourrait être une alternative aux jeunes de la région. Une convention est sur le point d'être signée avec cet artisan pour une éventuelle formation des jeunes intéressés par le métier de vannerie, affirme un responsable du Cfpa.