Après une semaine de travail de proximité, le RND entend s'investir de toutes ses forces les prochains jours dans la campagne électorale. Ainsi, une réunion a regroupé tous les candidats du parti aux élections partielles en Kabylie sous la présidence de M. Bouzghoub Mohamed-Tahar, membre du bureau national. Après avoir entendu les candidats qui ont exposé la spécificité de chaque commune en matière de priorités dans le développement ainsi que les problèmes quotidiens du citoyen, le membre du bureau national, dans son intervention, donnera les orientations nécessaires aux candidats durant leur campagne électorale afin de pouvoir conquérir les six APC qu'ils convoitent. La région étant berbérophone, la question amazigh doit se tailler la part du lion dans leur programme. D'ailleurs, la population a soif de connaître la position du parti d'Ouyahia sur cette épineuse question. Pour le RND, cette langue doit obtenir tous les moyens à même de la propulser au rang de langue officielle. Afin d'éviter toute polémique, il exhorta les candidats de son parti à ne pas verser dans l'insulte lors de leurs meetings comme le font, hélas, certains partis politiques, leur cheval de bataille devant être le développement de la commune. La concurrence doit se porter sur la proposition des solutions aux problèmes du citoyen, chaque commune ayant ses spécificités et, partant, ses priorités. Il invita les candidats à une culture de marketing politique afin d'attirer un plus grand nombre de sympathisants, et donc le plus grand nombre de voix qui demeurent avant tout le baromètre de la représentativité et de crédibilité des candidats. Il insista sur la nécessité d'éviter les fausses promesses. “En 18 mois, la seule chose que peut faire un élu n'est que l'inscription des projets.” Pour les candidats RND qui seront élus, ils devront travailler jour et nuit afin de rattraper le retard dans le développement enregistré au niveau de ces communes lors des évènements qu'a vécus la Kabylie. A. Debbache