La bibliothèque nationale de l'université de Boumerdès a abrité ces derniers jours les deuxièmes journées nationales de biologie. De nombreux universitaires et de professeurs venus de tous les coins du pays ont assisté à ces rencontres où plusieurs communications se rapportant à la biologie ont été présentées. C'est la rectrice de l'université, Mme Kesri, qui a donné le coup d'envoi à ses travaux qui ont permis aux universitaires présents de débattre de plusieurs questions liées aux biotechnologies, à la biologie moléculaire et cellulaire ou à la biologie des organismes et des populations. Les thèmes présentés étaient tous intéressants. Une communication a cependant attiré notre attention, elle se rapporte à un sujet d'actualité qui est celui du criquet pèlerin et la forme pour le combattre, sans porter atteinte à l'environnement. Des universitaires (Bissad, Allouache K. et Kader F.) du département biologie de la faculté des sciences de Boumerdès ont tenté de trouver un remède grâce aux plantes. “Nous avons testé l'effet d'une plante acridifuge, antiappetante : le romarin (rosmarinus officinalis) et une deuxième plante, le chèvrefeuille (lonicera caprifolium) sur l'histopathologie du tube digestif de cet acridien.” Les résultats ne sont pas tout à fait décourageants puisque nos universitaires ont constaté que “les différentes parties du tractus digestif des individus alimentés par les deux plantes par rapport aux témoins ne montre pas de modification hostologique notable au niveau du stormodeum et du proctodeum ; par contre, le mésentéron a subi des altérations structurales”. M. T.