Des participants à un séminaire sur le thème de la Biologie, ouvert à l'université de Boumerdès, ont mis l'accent sur "l'impératif développement de la biologie moléculaire a fin de la mettre au service de divers autres sciences en relation avec l'humain et la vie". Les intervenants au titre de ces 4e journées sur la biologie, organisées à l'initiative de la faculté des sciences de l'université de Boumerdès, se sont accordés sur l'"intérêt extrême de la biologie moléculaire dont la contribution est aujourd'hui vérifiée dans le développement de différents thèmes sensibles" ont-ils affirmé. Ils ont cité parmi les domaines et sciences ayant grandement bénéficié de la biologie moléculaire, les analyses médicales, la pharmacologie, le contrôle alimentaire, la biodiversité, la criminologie et l'étude des empruntes digitales. Dans une communication intitulée "les leçons acquises de l'étude du développement cellulaire", le professeur John Van Helden, de l'université Libre Bruxelles (Belgique), a relevé l'"usage intensif actuellement de la biologie moléculaire dans différentes recherches", tout en soutenant son "intérêt extrême dans l'explicitation du comportement humain et son adoption comme base de compréhension des sciences exactes et de la génétique", a-t-il assuré. L'organisation de cette rencontre est à inscrire au titre de la convention de partenariat liant l'université de Boumerdes à l'université Libre de Bruxelles, a indiqué, pour sa part, la professeur Ghana Salima de l'université de Boumerdès, également membre de la commission organisatrice de cette manifestation. Elle a signalé le lancement cette année, au titre de ce partenariat, de plusieurs projets de recherches doctorales sur des thèmes liés à la microbiologie, dont le financement sera pris en charge par l'université Libre de Bruxelles, qui dégagera une enveloppe de 500.000 Euros, sur les 03 années à venir, destinée, également, à l'équipement du laboratoire de recherches de la faculté des sciences de l'université de Boumerdès, qui abritera les travaux de ces projets. Des chercheurs et des professeurs de l'université Libre Bruxelles, l'université de Toulouse (France) et de différentes universités et laboratoires nationaux prennent part à cette rencontre de deux jours, à laquelle ont été invités des représentants de la sûreté nationale, indique-t-on. R.R