Le 3e colloque maghrébin sur les manuscrits, co-organisé par le ministère de la Culture et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, s'est ouvert samedi à Alger, en présence d'experts des pays du Maghreb, d'Egypte et de Syrie. Cette rencontre prévue sur deux jours et consacrée aux “manuscrits scientifiques” a été inaugurée par la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi et la ministre déléguée à la Recherche scientifique, Mme Souad Bendjaballah. Dans une brève allocution, Mme Toumi a mis en exergue l'importance du manuscrit “conservateur de la pensée et de l'esprit créatif de nos ancêtres”, soulignant l'intérêt accordé par l'Etat au patrimoine et notamment au manuscrit, “partie intégrante de ce patrimoine”. Pour sa part, Mme Bendjaballah a mis l'accent sur les “énormes moyens” dégagés par son département ministériel “pour la sauvegarde du manuscrit”. Elle a, dans ce contexte, cité la mise en place d'un laboratoire de recherche, ainsi que la promulgation de textes juridiques. Au programme de ce colloque, figurent des conférences sur les manuscrits de la jurisprudence dans l'urbanisme, la lecture sur un épître de médecine et thermalisme, la lecture sur le manuscrit de Zad El-Messayer, l'agronomie en Andalousie, El-Marrakchi, philosophe et médecin, les manuscrits des calculs des VIIe au IXe siècles de l'hégire. Des thèmes ayant trait aux méthodes thérapeutiques en médecine et à la notation des manuscrits scientifiques seront également débattus au cours de cette rencontre.