Les habitants du lotissement sud (prolongement de la rue Lazhar constituant deux ruelles), situé en plein centre de la ville, se plaignent de l'état de leurs routes impraticables avec le retour des pluies.“Que de fois nos enfants, qui ont pataugé malgré eux dans la gadoue (l'une des deux routes est un véritable bourbier) avec de la boue jusqu'à mi-mollets, ont été renvoyés de l'école !” nous ont déclaré, dépités, des pères de famille qui lancent un appel pressant aux autorités locales afin que la chaussée soit bitumée. Il est à noter l'absence de trottoirs et d'éclairage public dans l'une des deux ruelles. Contacté, le maire nous dit être conscient de ce problème qui, “faute de budget, ne peut être réglé dans l'immédiat”. L'APC compte entreprendre, d'abord, la réfection de deux rues fortement endommagées : le tronçon de la rue M'barek-Chérif qui mène au lycée Mohamed-Boudiaf, et la rue D de la mosquée El Kaouthar. Le revêtement des autres rues défoncées devra attendre, sachant que pour un besoin de 30 millions de DA demandés par l'APC à la wilaya, dans le cadre du PCD, l'enveloppe allouée pour l'année 2005 a été de 3 millions de DA. Il faut espérer un budget conséquent pour 2006, faute de quoi, il faudra encore barboter dans les eaux bourbeuses. Et si les industriels (comme l'a proposé un citoyen) s'impliquaient dans l'investissement de leur commune, comme cela se fait dans d'autres régions du pays, en Kabylie notamment ? F. SEMAN