Les riverains éprouvent les pires difficultés à regagner leur domicile, pataugeant dans la boue, tout en essayant de garder leur équilibre pour éviter les chutes. A Mouzaïa, dans la wilaya de Blida, les piétons qui empruntent habituellement la rue Ahmed Allel, donnant aussi sur la rue Kouider Rabah, située à quelques mètres de la grande artère de 1er Novembre, ne cessent de déplorer depuis plusieurs mois l'état de dégradation avancé de ce chemin long d'une centaine de mètres. Dès les premières pluies, durant la saison hivernale, ce tronçon devient impraticable à cause de la boue et des nombreuses flaques d'eau, qui rendent ainsi les déplacements des citoyens très contraignants. Les riverains éprouvent les pires difficultés à regagner leur domicile et pataugent dans la gadoue, tout en essayant de garder leur équilibre pour éviter les dangereuses glissades. « Nous avons, à plusieurs reprises, tenté d'attirer l'attention des autorités locales pour procéder au bitumage de ce chemin, en vain », déplore un riverain. Ce sont surtout les écoliers et les collégiens qui se plaignent le plus du mauvais état de cette ruelle menant de la rue Ahmed Allel à l'école primaire Mohamed Larbi Ikhlef et au CEM des Frères Bouhacene. « A leur arrivée dans leur établissement scolaire, les élèves ont déjà leurs chaussures trempées d'eau et leurs vêtements pleins de boue », dénonce un enseignant. La même situation est vécue par les parents accompagnant leurs enfants au centre médico-pédagogique des enfants inadaptés mentaux et qui sont obligés, afin d'éviter un long détour, de prendre cette piste. « Il n'y a pas que cette ruelle qui nécessite des travaux de pose de bitume », insiste une maman d'un enfant trisomique. Et de poursuivre : « Même la rue qui mène au centre est, elle aussi, dans un état d'abandon total. » Les fonctionnaires du centre d'orientation scolaire et professionnelle éprouvent aussi les mêmes difficultés pour rejoindre leur lieu de travail. Quant aux locataires de « la cité militaire », ainsi que ceux de la nouvelle cité des 230 Logements, ils sont carrément obligés de prendre un autre chemin, passant par la cité des Frères Bouhacène pour emprunter ensuite la rue Djani, afin de rejoindre le centre. Tout cela pour éviter la boue de la ruelle Ahmed Allel. Aussi, il est grand temps que les services concernés au niveau de l'APC de Mouzaïa procèdent à des travaux de revêtement de la chaussée pour épargner de tels désagréments aux citoyens qui passent habituellement par cette ruelle très fréquentée.