Quelque 7 877 délits ont été recensés en 2005 (au 30/11) par le commandement régional de la gendarmerie nationale d'Oran, qui regroupe 12 wilayas de l'Ouest. Un chiffre en baisse par rapport à 2004 (850). Durant la même période, 13 205 arrestations ont été opérées également en baisse (12 525 en 2004). Pour la seule ville d'Oran, il a été enregistré 191 crimes sur 719 commis au niveau de 12 wilayas. Parallèlement et s'agissant du crime organisé, les mêmes services ont traité 129 affaires de vols et contrebandes dont le montant des valeurs se chiffre à plus de 500 millions de centimes. Dans le volet immigration clandestine, 245 affaires ont été élucidées ayant conduit à l'arrestation de 365 étrangers de plusieurs nationalités africaines dont la nationalité marocaine. À ce sujet, il y a lieu de noter que 26 marocains ont été arrêtés au mois de novembre dernier. Selon le lieutenant colonel Benaâmane, commandant du groupement d'Oran, les ressortissants marocains sont de plus en plus arrêtés dans ce cadre. Concernant le trafic de stupéfiants, 259 affaires ont été traitées ayant conduit à la saisie de 58,7 kg de kif traité, 2 840 comprimés psychotropes et l'arrestation de 284 personnes. Pour ce qui est du volet sécurité routière, il y a lieu de noter que durant la même période de l'année 2005, il a été enregistré 982 accidents de la route qui se sont soldés par la mort de 123 personnes et 1 503 blessés. Un chiffre à la hausse par rapport à 2004 et dont les causes essentielles sont l'excès de vitesse et les dépassements dangereux. Le commandement régional a enregistré 358 morts pour les 12 wilayas concernées lors de la conférence de presse animée par le lieutenant colonel Benaâmane, ce dernier fera remarquer que la criminalité à Oran connaît relativement un état stationnaire. Une situation qu'il faut, selon lui, expliquer plus par la présence des gendarmes qui effectuent des descentes régulières au niveau des quartiers de la capitale du crime. Lundi dans la nuit, une descente a été organisée dans la commune de Chtaïbo, connue par sa particularité de détenir le sinistre statut de la commune du recel. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions. ALI FARES