Une dizaine de plages autorisées à la baignade Seule une dizaine de plages a été autorisée à la baignade sur les 20 que compte le littoral de la wilaya de Annaba, long de 80 km, allant des limites du cap de Fer dans la daïra de Chetaïbi, 70 km à l'ouest de la wilaya, à Boukhemira, dans la cité de Sidi Salem, située à la sortie Est de la ville. Ces plages, dont 6 relèvent de la commune de Annaba, connaissent, depuis l'ouverture de la saison estivale et surtout les week-ends, un monde fou. Cependant, malgré les efforts des services techniques de l'APC, 4 plages du chef-lieu de commune, à savoir la Caroube, le Caroubier, Saint-Cloud et Rizi-Amor (ex-Chapuis), demeurent toujours polluées. Les eaux domestiques qui se déversent à ciel ouvert dans la mer emportent avec elles un melting-pot de bactéries. Il est donc temps que les autorités prennent le problème en charge, la santé publique n'a pas de prix.Loin de toute forme de pollution, les autres plages, soit les plus éloignées de la ville, notamment celles de Aïn Achir et Djenan el Bey, demeurent ainsi les plus prisées par les familles annabies. Jeudi et vendredi derniers, toutes les plages de Annaba étaient surpeuplées, à tel point qu'il était très difficile de trouver un coin libre, voire même de se frayer un chemin. Bouna-Beach, destination par excellence des jeunes Un simple rocher jeté du côté du golfe du Belvédère, au nord de la corniche annabie, il n'y a pas si longtemps, est aujourd'hui une infrastructure touristique, et l'une des rares sur le littoral de la région de l'extrême nord-est du pays, de par sa conception, sa position et son style architectural. Cet éden, où la sécurité est largement garantie et qui offre des services dignes d'établissements touristiques européens, a été réalisé par un jeune investisseur local grâce à un lourd investissement. Pourtant implantée entre deux grands complexes privés (Shams-les-Bains et Rym el Djamil), Bouna-Beach, est une station balnéaire de luxe, la plus prisée — et l'unique d'ailleurs — à ne pas désemplir durant toute la saison estivale. Aujourd'hui, Bouna-Beach, dont la réputation a dépassé les frontières, est la destination par excellence non seulement des familles et surtout des jeunes Annabis, mais, aussi, celles d'autres régions et de l'étranger. À l'instar de l'été passé, de nombreux chanteurs, notamment de rai et malouf moderne, viendront animer les longues soirées, selon son propriétaire Nacer Sahraoui. La Belle Etoile brille de mille feux Une belle piscine familiale vient d'être inaugurée à l'hôtel restaurant La Belle étoile implantée à quelques encablures du campus universitaire de Sidi-Achour de Annaba, non loin de l'hôtel Mimosa Palace. L'inauguration de véritable joyau a été faite lors d'une sympathique réception à laquelle ont pris part les habitués de la Belle Etoile, ainsi que de nombreux invités de marque. Réalisée en un temps record (un mois), à la place d'un rocher, selon le propriétaire de la boîte, Kheldouna Saci, cette nouvelle structure, l'une des rares au sein des infrastructures touristiques de Annaba qui garde une partie de son état naturel, est digne d'un tableau de maître avec en prime une esplanade pour orchestre et plusieurs autres commodités. Cette charmante piscine, pavoisée aux couleurs estivales, a, d'ailleurs, émerveillé plus d'un parmi l'assistance, qui, après un repas copieux, a eu droit à une soirée musicale. Cet hôtel-restaurant vient, également, de renforcer son label par l'introduction de nombreuses suites de haut standing, synonyme d'une prise en charge réelle à Annaba. B. BADIS