Grande inquiétude au Parti des travailleurs. Inquiétude suscitée non pas par le rejet des députés du FLN et du MSP du fameux article 07 de la loi relative à la prévention contre la corruption mais par… le nombre de lois (ville, corruption, titrisation et assurances) votées par la Chambre basse du Parlement en un temps relativement court. “Le secrétariat politique exprime sa profonde inquiétude devant l'accélération de ce processus institutionnel et législatif qui vise à liquider toute parcelle de souveraineté nationale au profit des institutions et ONG internationales et des multinationales”, est-il indiqué dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction. Et au parti de Louisa Hanoune de rappeler aux députés que “le rôle du Parlement algérien consiste à légiférer au compte de la nation algérienne en promulguant des lois algériennes qui répondent aux besoins propres du développement réel de notre pays, du règlement des problèmes politiques et sociaux de la nation”. En outre, le PT s'est dit faire siennes les revendications socioprofessionnelles des fonctionnaires de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de l'ensemble des salariés. Tout comme il a exprimé “sa vive indignation que 47 000 travailleurs des secteurs de la production industrielle demeurent sans salaires depuis des mois, alors que l'Etat dispose de rentrées financières inégales”. Estimant que “l'heure est très grave”, le PT lance un cri d'alerte auprès des Algériens les appelant à “dresser un rempart dans l'unité contre la mise à mort de notre pays”.