Les prix du pétrole poursuivaient leur ascension hier, à l'ouverture du marché new-yorkais, évoluant désormais à quelques encablures de leur record historique, en raison des craintes suscitées par les situations iranienne et nigériane. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light Sweet Crude pour livraison en février prenait 37 cents à 67,20 USD. Les prix du brut n'étaient plus qu'à quelques dollars de leur record historique de 70,85 dollars le baril, atteint le 30 août 2005 au lendemain du passage du cyclone Katrina sur les côtes du golfe du Mexique. Cette progression des prix pourrait être “exacerbée (vendredi) par des couvertures de position à l'approche du week-end”, a pronostiqué Jim Ritterbusch, analyste chez Ritterbusch and Associates. “Je pense que nous allons voir de nouveaux records pour les prix du brut, avec des prix dans les 70 à 75 dollars le baril dans les un ou deux mois à venir”, a-t-il ajouté, en estimant qu'il y avait de fortes chances que la situation iranienne se détériore. Quant au Brent, il a dépassé 66 dollars, non loin de son record de 68,89 atteint en août dernier. Téhéran, qui a annoncé la reprise de ses activités nucléaires sensibles, est passible d'une traduction devant le Conseil de sécurité de l'ONU. D'éventuelles sanctions internationales pourraient conduire le quatrième producteur mondial de pétrole à interrompre ses exportations