Pari réussi pour le boss du mouloudia d'Oran, Youcef Djebbari, qui a pu joindre l'utile à l'agréable puisqu'après un recrutement de qualité effectué pendant la période exceptionnelle du mercato, ce dernier s'est offert le luxe d'enregistrer une victoire qui est à mettre à son actif et ce, depuis le début du championnat. Mezouar Arafat, qui compte parmi les grosses pointures de ce recrutement, a même réussi d'inscrire son premier but avec son nouveau club. À la fin de la rencontre, Mezouar n'a pas caché sa joie, un sentiment d'ailleurs partagé par ses coéquipiers mais aussi par tout le public sportif oranais. Ecoutons-le. Liberté : Alors, vous venez de signer un premier but avec le MCO. Quel est votre sentiment ? Mezouar : J'avoue que ma joie est au paroxysme et ce, pour la simple raison que j'ai eu des craintes, celles de ne pas réussir mon entrée. el hamdoulillah, tout s'est passé comme il se doit. Du coup, j'ai gagné la confiance du public des Hamraoua. Comment s'est faite votre intégration ? Dès la première séance d'entraînement effectuée la semaine écoulée, j'ai eu l'impression d'avoir déjà fait partie du groupe surtout lorsqu'on a à ses côtés des joueurs comme Daoud Bouabdallah, et Daoud Sofiane. Mais sincèrement, sur le plan tactique, il nous faut beaucoup plus de temps pour parfaire l'automatisme car la formation mouloudéenne a été remaniée de fond en comble. Mais, ne dit-on pas que l'appétit vient en mangeant ? Croyez-vous que le MCO est capable de sortir de la zone dangereuse dans la mesure où le déficit est énorme et que les clubs qui logent à la même enseigne ont eux aussi opéré des changements côté effectif ? Je pense que rien n'est trop tard puisque nous ne sommes qu'au début de la phase retour. La famille du Mouloudia, comme en témoigne la récente collation offerte par le P/APC d'Oran, Noureddine Boukhatem, est consciente du danger qui guette le MCO et donc a pris le taureau par les cornes au bon moment. si Youcef Djebbari a réussi à ratisser large avec un recrutement de choix en mettant le paquet, c'est en quelque sorte grâce à l'engagement de toute la famille mouloudéenne. Je ne pense pas qu'avec tout ce beau monde, le MCO ira au purgatoire. Sur ce point, tout le monde est convaincu de la réussite du challenge et mes coéquipiers ainsi que le staff technique dirigé par M. Drid se sont engagés pour éviter le naufrage. À ce titre, je veux entrer dans l'histoire du football ici à Oran en contribuant au sauvetage du MCO. ce sera mon souhait le plus profond. Quelle relation gardez-vous avec le CRB ou du moins avec Ali Farah, son président ? Ecoutez, mon employeur reste toujours Ali Farah à qui je dois tout le respect. Il y avait, certes, un litige sur le plan financier mais cela n'affectera en rien notre relation. Vous voulez savoir si je retournerai au CRB juste après la fin du championnat. Bien sûr que je le ferai. Mais pour le moment, ce qui me préoccupe le plus c'est la situation dans laquelle se trouve le MCO et la responsabilité qui pèse sur moi et mes coéquipiers. Je saisis cette occasion pour saluer au passage le public de Laâqiba. Votre mot de la fin… Je demande au public du Mouloudia de patienter et de soutenir le MCO dans ces moments difficiles comme il l'a fait lors de la rencontre de jeudi face à l'USMAn. Mes coéquipiers et moi sommes engagés à relever le défi, celui du maintien du MCO. Entretien réalisé par M. LARADJ