Lors du 1er championnat d'orthographe de langue française et de création littéraire en langue arabe qui s'est tenu en décembre dernier à Alger, des hommes de lettres et des linguistes berbères se sont élevés contre l'exclusion de la langue amazighe. C'est le cas du linguiste berbère Abdennour Abdeslam qui a saisi l'association organisatrice, Les 2 Rives Rayonnent. Dans une correspondance adressée à Mme Flora Boumia, responsable auprès de cette association, M. Abdeslam a clairement expliqué le non-sens des normes fixées pour ce concours ajoutant que tamazight a, désormais, un ancrage universel avec toutes les créations littéraires et linguistiques. Souhaitant voir ce concours étendu à cette langue ancestrale, M. Abdeslam a conclu que les deux rives doivent “rayonner réellement l'une et l'autre, l'une avec l'autre”.