LES ELÈVES DE L'ECOLE GHERBI EN DANGER Les élèves de l'école primaire d'El Aâkabi du chef-lieu de la wilaya Jijel sont exposés quotidiennement à plusieurs dangers depuis l'effondrement d'un mur d'enceinte de l'établissement du côté de la cantine qui les a obligés à éviter le portail principal, craignant une autre chute. Malgré les correspondances adressées aux responsables de l'hôtel de ville, censés prendre en charge la réhabilitation des établissements scolaires, rien n'a été fait. Selon les parents d'élèves, dont certains ont dû transférer leurs enfants vers un autre établissement, les autorités attendent une catastrophe pour intervenir. Il est à souligner que l'effondrement du mur d'enceinte a facilité l'accès d'étrangers et même d'animaux jusqu'à l'intérieur de l'école. LA MATERNITE SANS BLOC OPERATOIRE La maternité de Jijel, une bâtisse qui menaçait ruine, fermée en décembre 1998 suite à un glissement de terrain, a bénéficié d'une enveloppe financière de près de 3 milliards de centimes destinée à sa réhabilitation. Il est à rappeler que cette maternité, disposant de 60 lits, éviterait aux futures mamans de se déplacer à l'hôpital Mohamed-Seddik- Benyahia. Cependant, cette dernière n'a toujours pas de bloc opératoire. LES CITOYENS DEMANDENT LA DELOCALISATION DU SOUK DE L'EMIR Les habitants et commerçants de la commune d'Emir-Abdelkader, à l'est du chef-lieu de wilaya de Jijel, est surtout ceux de la rue Betatache-Youcef, dans le centre-ville, sont inquiets quant à la dégradation de l'environnement suite aux dépotoirs “créés” par les marchands de la volaille, de sardines et des fruits et légumes du souk quotidien de la commune. Les habitants de la cité demandent aux autorités locales d'intervenir pour mettre fin à cette situation qui perdure en délocalisant le souk. AUGMENTATION DES SDF La wilaya de Jijel connaît une augmentation alarmante du nombre de mendiants. Vivant dans les artères commerçantes du centre-ville, errant dans les marchés, cette population est aujourd'hui appelée “occasionnelle ou temporaire”. Le temps de se faire un peu d'argent et vaquer à une autre occupation beaucoup moins avilissante. En guenilles, barbus, à moitié nus, ils errent, gesticulent et brandissent parfois des objets dangereux à l'adresse des passants. Parfois agressifs particulièrement avec la gent féminine. Cet état de fait nous pousse, aujourd'hui, à demander où sont les autorités locales et les associations censées protéger cette frange de la société ? Mourad B.