M. Sari, P-DG de l'AEC (Algerian Energy Company) a, lors d'une visite guidée des installations de la station de dessalement Kahrama d'Arzew, évoqué avec la presse le programme national de dessalement qui compte plus d'une douzaine de stations de dessalement réparties à travers tout le territoire national. C'est l'ouest du pays qui verra la réalisation du plus grand nombre de ces stations, soit 8 en tout avec Kahrama, et qui auront des capacités de production variant de 50 000 m3/j à 200 000 m3/j comme celle de Béni Saf qui devrait entrer en production en 2007, la même année que le projet d'El-Hamma. L'orateur a encore expliqué que ce programme national représente un investissement de près de deux milliards de dollars, dont 30% proviennent d'investissements étrangers. À noter que pour la réalisation de la station de dessalement Kahrama à Arzew, la Sonatrach n'a pas fait appel à des crédits et financements étrangers. Pour ce qui est du programme national de dessalement à l'orée 2009-2010, l'Algérie aura des capacités de production de 1 890 000 000 m3 d'eau potable. Par ailleurs, la quasi-totalité de ces projets de stations de dessalement utiliseront le système d'osmose-inverse, seule la station de Kahrama fonctionne avec le procédé multiflash puisque cette unité est combinée à la production d'énergie électrique. un procédé contesté souvent en raison de ces impacts sur l'environnement et l'équilibre de la faune et la flore marine. F. B.