C'est ce qu'a affirmé, hier, Ali Benflis. Selon lui, le parti s'exprimera au moment opportun sur cette question. Lors de sa rencontre avec la presse qu'il a tenue en marge de la réunion organisée, hier, avec les 48 secrétaires des mouhafedhas du parti, Ali Benflis, secrétaire général du FLN, a affirmé, encore une fois, que l'élection présidentielle d'avril 2004 n'est pas à l'ordre du jour du prochain congrès. Selon lui, les seuls points retenus pour ce rendez-vous ne sont autres que le programme politique et les statuts. Le FLN aura tout son temps pour aborder la question de l'échéance présidentielle, dira Ali Benflis qui, devant l'insistance des journalistes, refuse de s'exprimer même sur son éventuelle candidature au poste de secrétaire général. A propos de la crise de Kabylie, un problème qui semble le mettre mal à l'aise, le première responsable de la formation majoritaire au Parlement, indique, sans donner plus de précisions, que des gens l'ont contacté et sa réponse a été la suivante : organisez-vous ! Le Sahara occidental qui occupe, ces derniers jours, les devants de l'actualité nationale, a été aussi au menu de son entrevue avec la presse. Le FLN, affirme-t-il, est toujours pour la solution qui passe par l'autodétermination dans le cadre des instances onusiennes. Mais si, selon lui, les Marocains et les Sahraouis arrivaient à s'entendre autrement, on ne pourrait qu'approuver. Par ailleurs, dans son allocution d'ouverture des travaux de la rencontre des responsables des mouhafadhas, Ali Benflis déclare que cette “réunion intervient à un moment décisif de la vie du parti qui est la tenue du 8e congrès”. En insistant sur le nécessaire renouveau du FLN, son secrétaire général, à qui certains reprochent le fait d'avoir écarté la vieille garde, s'interroge sur “l'intérêt qu'il y a à engager le pays dans une campagne électorale anticipée, alors qu'il a tant besoin de sérénité et de consacrer son énergie aux tâches du développement économique et social”. Selon lui, “au moment opportun, le parti se prononcera inévitablement sur les prochaines échéances politiques”. Cette gestion du temps et des dossiers, “selon une approche rationnelle et graduelle, fait partie, dira Benflis, de cette nouvelle culture politique que nous voulons instaurer au sein du parti”. S. R.