La Coordination des archs, daïras et communes, (CADC) de Tizi Ouzou s'est réunie, hier, à Azazga pour débattre de la situation actuelle du mouvement citoyen, présenter les bilans des commissions chargées du dossier des blessés des évènements de Kabylie et de l'application des mesures fiscales prises au profit des commerçants de la région, et également arrêter le programme des actions commémoratives du double anniversaire du Printemps berbère et du Printemps noir. La situation actuelle du mouvement, notamment dans son volet fonctionnement, s'est taillé la part du lion dans les débats de ce conclave ordinaire. Pour les délégués, la situation est véritablement préoccupante. “Le mouvement citoyen est vraiment en déliquescence”. Une déliquescence confirmée lors de ce conclave même, au cours duquel d'énormes difficultés ont été rencontrées pour trouver une coordination pouvant assurer la présidence tournante. Les délégués étaient tous unanimes sur la désormais nécessité de changer le mode de fonctionnement du mouvement citoyen de façon à s'adapter à la situation actuelle. Lors de son intervention, Belaïd Abrika a expliqué que la structure des archs souffre lourdement de l'absence d'une vie organique. D'où la nécessité de renforcer, dit-il, la structure des archs en réactivant le comité permanent décidé lors d'un conclave interwilayas tenu, l'année dernière, à Iboudrarène. À travers les déclarations des uns et des autres, c'est la sonnette d'alarme qui semble être tirée par les délégués. Samir Leslous