Une convention-cadre de coopération en matière d'utilisation et d'application des technologies spatiales dans l'activité pétrolière et gazière a été signée, hier, à la direction générale de Sonatrach entre la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach et l'Agence spatiale algérienne (Asal). Cette convention permettra à Sonatrach “d'utiliser les technologies spatiales dans la surveillance de ses installations ainsi que pour ses projets d'exploration pétrolière”. “Nous avons notamment besoin, pour ce qui est de la cartographie géologique, d'images satellite pour nos travaux d'exploration en Algérie et à l'international”, argumente le président-directeur général de Sonatrach, M. Mohamed Meziane, estimant que les besoins portent aussi sur les données à haute résolution “pour le traitement et l'interprétation des données sismiques”. La convention couvre plusieurs domaines, notamment la recherche et l'exploration pétrolières, la cartographie des installations et des pipelines, la surveillance et la sécurisation de ces installations, la préservation de l'environnement ainsi que la formation des personnels dans ces métiers. L'Agence spatiale algérienne, a été créée par décret présidentiel n°02-48 du 16 janvier 2002. Elle est chargée, selon les missions qui lui sont dévolues, de concevoir et de mettre en œuvre le programme spatial qui doit répondre aux besoins nationaux (économiques, sociaux, culturels, stratégiques) en s'appuyant sur l'ensemble des institutions concernées. Pour rappel, l'Asal gère actuellement le satellite algérien Alsat 1 depuis 2002. Se félicitant des progrès réalisés par l'Algérie dans le domaine des technologies spatiales, le responsable de Sonatrach a souligné que sa compagnie allait s'efforcer “d'exploiter judicieusement ces acquis pour élever le niveau des performances de Sonatrach”. Le directeur général de l'Asal, M. Azzedine Oussedik, s'est réjoui de l'appui technique et matériel apporté par Sonatrach à l'agence depuis sa création, ce qui a permis à l'Asal d'élaborer un projet de programme sur 15 années (2006-2020) jugé “ ambitieux et scientifiquement cohérent”. Conçu en collaboration avec des utilisateurs, notamment le secteur de l'énergie et des mines, le projet de programme en question sera examiné prochainement par le Conseil de gouvernement R. E.