Une convention portant création d'une école doctorale dans les domaines des technologies et applications spatiales a été signée hier à Alger entre l'Agence spatiale algérienne (ASAL), le Centre national des techniques spatiales d'Arzew (CNTS) et cinq universités. Cette école, qui sera opérationnelle l'année universitaire 2007-2008, assurera en effet la formation d'un potentiel humain de haut niveau qui viendra renforcer la concrétisation du Programme spatial national (PSN) 2006-2020, doté d'une enveloppe budgétaire de 80 milliards de dinars, selon les initiateurs du projet. A cet effet, cinq spécialités ont été retenues pour cette école, à savoir celles de l'optique spatiale et mécanique de précision qui sera domiciliée à l'université Ferhat-Abbas de Sétif, l'informatique spatiale et logiciels embarqués à l'université Aboubakr-Belkaïd de Tlemcen, l'instrumentation spatiale à l'université des sciences et de la technologie Mohamed-Boudiaf d'Oran, le traitement d'images et systèmes d'information géographique à l'université des sciences et des technologies Houari-Boumediene et enfin la spécialité télécommunications spatiales à l'université Bachir-Mentouri de Constantine. En collaboration avec ces universités, l'ASAL, instrument de conception et de mise en oeuvre de la politique spatiale nationale, apportera sa contribution dans la définition des thèmes de magister et de thèses de doctorat, et mobilisera ses partenaires internationaux dans le cadre bilatéral au service du renforcement de cette formation doctorale. De son côté, le CNTS mobilisera l'ensemble de ses moyens humains, scientifiques et techniques afin de contribuer à l'encadrement des travaux à réaliser dans le cadre des mémoires de magister et des thèses de doctorat. Ainsi, l'école doctorale des technologies et des applications spatiales participera à la maîtrise technologique et à la valorisation des compétences. Par ailleurs, l'apport des universités nationales dans la formation des compétences dans le domaine des technologies et des applications spatiales, du niveau de magister et de doctorat induira une dynamique de formation et de recherche en la matière, et permettra l'ouverture de spécialités supports au niveau des cycles de graduation notamment à la faveur de la mise en place de licences et de masters professionnels dans le cadre du système licence, master, doctorat (LMD) au sein des universités, centres universitaires et instituts nationaux et écoles nationales.