La rue est devenue le seul espace de la catharsis populaire pour accéder au droit et à la justice. Ainsi, suite au décès d'un jeune, âgé de 19 ans, et d'un autre de 31 ans, victimes d'un criminel avéré, une foule de près de 15 000 jeunes assiste au funérailles. A la fin des obsèques, un millier de jeunes s'est transporté à proximité du commissariat central en vue de revendiquer un peu plus de sécurité publique et de sécurité sanitaire. Malheureusement, des jeunes dont les revendications sont vraies ont été manipulés par un groupe d'islamistes. Devant le commissariat central, nombreux ont été ceux qui tenaient un discours des années de braises, en scandant : “Vive Abassi Madani”, “Alayah nahya oua âlayha namout…” La police a dû utiliser des bombes lacrymogènes pour disperser la foule. M. S.