Un nouveau scandale à la maternité de Saïda vient raviver la série ayant éclaboussé cette structure sanitaire censée donner la vie. Dans une plainte déposée auprès du procureur de la République et datée du 27 janvier 2003, un citoyen évoque “la non-assistance d'urgence à femme enceinte, l'absence du poste de travail et perte du fœtus” dans la nuit du 25 au 26 janvier. La dame qui devait enfanter fut transférée d'urgence à partir du secteur sanitaire de Hassasna à la maternité de Saïda entre 4 h et 5 h du matin. Malgré la visite médicale du médecin de garde et le transfert de la parturiente au bloc opératoire pour la pratique d'une césarienne, le mari déplore la lenteur du personnel dans l'intervention et la mauvaise prise en charge de sa femme. De son côté, la responsable de la maternité a déposé plainte contre le mari pour “insultes” et demandé une autopsie. Cette même responsable a révélé que le bébé était déjà mort avant son évacuation car la lettre d'orientation portait la mention : “BSF. Inaudible-absent”.