Les citoyens du quartier de Sidi-Abbaz, relevant de la commune de Bounoura, situé au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Ghardaïa, ont été plongés, avant-hier, dans une stupeur indescriptible suite à l'information faisant état de l'assassinat d'un jeune couple. En effet, le couple, originaire de Tiaret et parents de trois enfants, a été assassiné dans son domicile — un vieux gourbi en fait — situé dans l'enceinte du cimetière. L'époux venait de prendre ses fonctions en qualité de gardien de cimetière il y a à peine trois mois. Le tueur se serait présenté de bonne heure, aux victimes. En allant lui servir un café, la victime (l'époux) se trouve nez à nez avec son présumé assassin qui lui aurait asséné des coups mortels à l'aide d'une pioche. Devant le corps inerte de son époux gisant dans une mare de sang, l'épouse, effrayée par l'acte odieux, aurait tenté de se sauver. Toutefois, elle a été rattrapée par l'assassin qui lui aurait assèné des coups de couteau mortels à l'abdomen. Par ailleurs, leurs trois enfants ont réussi à se sauver des mains de l'assassin. En quittant le lieu du drame, l'assassin aurait agressé, à l'aide d'un couteau, un vieillard de passage devant le cimetière. Mais la victime étant bien protégée par ses habits, la blessure se serait avérée insignifiante. Après avoir accompli son ignoble forfait, le criminel fait du stop pour rejoindre, probablement, le marché hebdomadaire de Sidi-Abbaz. Il aurait proféré des menaces à l'égard du chauffeur le sommant de lui laisser le véhicule. Agissant avec sang-froid, le chauffeur en question serait sorti de son véhicule, aurait verrouillé les portières de celui-ci pour ensuite solliciter l'aide des passants. Une fois, maîtrisé, le tueur aurait été remis aux services de sécurité dépêchés sur les lieux. À présent, l'auteur du drame est entre les mains de la justice qui ordonnerait, certainement, une expertise psychiatrique à l'inculpé aux fins de se prononcer sur ses capacités mentales pendant l'exécution du forfait, pour ensuite pouvoir déterminer sa responsabilité. B. AREZKI