Présent jeudi au stade Zabana, où il avait assisté, debout, la jambe dans le plâtre, à la difficile victoire des siens sur le CAB, l'attaquant camerounais, Joseph Fotso, nous a affirmé qu'il pourrait entamer sa rééducation “dès la fin du mois”. “Le médecin qui me suit m'a signifié que je devais enlever le plâtre à la fin du mois en cours”, nous dira, sur ce point, le Camerounais, et d'ajouter : “Dès que le plâtre me sera retiré, j'entamerai la rééducation dans le but d'être fin prêt pour la préparation du début de saison.” Son contrat avec le MCO arrivant à terme au mois de juin, Fotso, tout en soulignant n'avoir “aucun contrat officiel, hormis des touches avec l'ASMO”, indiquera qu'il “n'a à ce jour pris aucune décision” relative à son avenir footballistique, préférant se “reposer moralement et attendre” que son genou soit enfin guéri pour “y réfléchir plus sérieusement”. Mais d'après une source très au fait de tout ce qui se passe au sein de la bâtisse mouloudéenne, la direction du club d'El Hamri ne souhaiterait pas reconduira le contrat de Fotso. “Sauf revirement de situation de toute dernière minute, le contrat de Fotso qui expire à la fin de cette saison ne sera pas prolongé. Pour diverses raisons, dont les plus évidentes sont l'inefficacité dont a fait preuve le joueur depuis son arrivée au club et qu'en prolongeant son bail, il y a un risque majeur à prendre dans la mesure où il souffre du genou, les responsables du MCO ne devraient pas le garder au sein de leur effectif en perspective de la saison prochaine”, notera ladite source. Le fait également que dans l'entourage du club, “on attend vivement un signe positif de Noureddine Deham aux sollicitations dont il a fait l'objet” renseigne davantage sur la volonté des dirigeants du MCO à trouver au plus vite un avant-centre à la réputation bien établie en vue du prochain exercice. Il prend la défense de Binya Dans un registre moins personnel, et à une interrogation relative à la blessure réelle ou fictive (c'est selon) de son compatriote Gilles Binya, Fotso affirmera que son ami est “vraiment souffrant”. “Non, il ne fait pas de la comédie ou dans la surenchère. Il est vraiment souffrant”, dira catégoriquement le Camerounais avant d'argumenter : “Par un exemple récent son mini-plaidoyer en déclarant, lorsque je me suis blessé, tout le monde au MCO, y compris les dirigeants, criait sur tous les toits que je n'avais rien. Finalement, ils se sont trompés. La preuve, j'ai été opéré. Idem pour Gilles (Binya). Tout le monde dit qu'il n'a rien alors que lui ressent vraiment des douleurs au genou.” Ces arguments risquent, cela dit, de ne pas trop peser dans la balance au moment de trancher, étant donné que la direction du club d'El Hamri ne semble accorder aucun crédit aux déclarations de Binya car “la commission médicale du club a établi son rapport et celui-ci indique clairement que Binya ne souffre de rien”, devait nous répliquer le président Youssef Djebbari, qui est même allé plus loin en affirmant qu'il ne retiendra “personne contre son gré”. “Je pense qu'on a été plus que corrects avec Binya. Il a touché presque l'intégralité de son argent. Maintenant s'il ne veut pas jouer et qu'il désire partir, il peut être certain qu'on ne va pas le supplier de rester. S'il veut s'en aller, qu'il s'en aille !” lâchera, comme déçu par le comportement controversé de Binya, le premier responsable des Rouge et Blanc d'El Hamri. A. Karim