AIDE À L'HABITAT RURAL aux OUACIFS désenchantement ! Après avoir suscité bien des espoirs au début de son lancement, le programme d'aide à l'habitat rural commence, depuis quelque temps, à faire grincer des dents parmi de nombreux citoyens de Ouacifs. A l'origine de cette situation, les mesures imposées par les pouvoirs publics, que d'aucuns parmi les bénéficiaires au niveau de la daïra de Ouacifs jugent inaccessibles et qu'ils ont tenu à énumérer dans une requête adressée, tout récemment, au wali de Tizi Ouzou. Les signataires de la requête expliquent que de cette aide ils ont été tout simplement exclus pour la simple raison d'avoir bénéficié précédemment d'une aide financière dans le cadre de la réhabilitation des habitations touchées par le séisme du 21 mai 2003. Pourtant, rappellent-ils, l'ex-wali, interpellé à ce sujet lors de sa visite d'inspection le 10 mai de l‘année dernière, a préconisé que les citoyens ayant bénéficié d'un montant inférieur à 120 000 dinars dans le cadre de la restauration de leurs demeures touchées par ledit séisme ne doivent en aucun cas être exclus de l'aide à l'habitat rural. Les bénéficiaires ont également mis l'accent sur les exigences des services techniques et qu'ils considèrent, eux, comme des contraintes, entre autres la charpente, la construction à l'horizontale, la superficie et la cage d'escalier qu'ils demandent de lever tout en estimant judicieux, compte tenu de la spécificité de la région, d'encourager la construction à la verticale qui permettra, outre de contourner la contrainte foncière, la préservation de l'espace. Une contrainte foncière à l'origine, par ailleurs, du manque flagrant au niveau des trois communes de la daïra en matière des programmes de logements sociaux locatifs, en raison de quoi ils suggèrent la revue à la hausse des quotas attribués à la daïra. Asirem K. INTEMPERIES UNE VICTIME SUCCOMBE À SES BRÛLURES À LAGHOUAT L'une des deux victimes électrocutées suite aux inondations qu'a connues le chef-lieu de la wilaya de Laghouat, la semaine écoulée, a succombé vendredi dernier à ses brûlures. Quant à la deuxième, elle est à présent dans un état comateux. Les victimes avaient été transférées en urgence vers un hôpital spécialisé d'Alger. À rappeler qu'au moment des inondations, un poteau supportant une ligne électrique haute tension avait cédé brutalement sous l'effet de la force du courant des eaux, puis avait provoqué une déflagration. Le bilan, à ce jour, s'élève à trois familles sinistrées, une personne décédée et une autre dans un état grave. B. AREZKI