Mal en point en championnat où il n'a toujours pas assuré son maintien, le Widad de Tlemcen compte beaucoup sur l'épreuve la plus populaire pour se refaire une santé et surtout essayer de retrouver une certaine dynamique en perspective des très importants matches de cette fin de saison. L'entraîneur du Widad, Lekkak Mohamed en l'occurrence, estime, d'ailleurs que cette rencontre face à l'ASMO, comptant pour les quarts de finale de l'épreuve K.O. est “aussi intéressante que difficile à négocier”. “Pour moi, ce sera du 50/50 dans la mesure où les deux équipes se valent. Le WAT est classé en bas de la première division alors que l'ASMO est abonnée aux premières loges de la DII. Ce sera donc difficile pour les deux équipes car, outre le fait que les deux formations ont un niveau quasiment semblable, chacune d'elles voudrait passer ce tour pour se retrouver en demi-finale, ce qui reste très intéressant pour toute équipe ambitieuse”. Ayant déjà eu l'opportunité de rapporter par deux fois le trophée à la cité des Zianides au cours de ces dix dernières années, le WAT, qui se présentera au grand complet, comptera énormément sur la galerie de Bel-Abbès, son alliée de toujours pour prendre le meilleur sur la formation de M'dina J'dida. Mazri : “On peut les battre” Une formation oranaise qui se présentera, sans nul doute, et sur décision de son président Tayeb Mehiaoui amoindrie de quatre de ses meilleurs joueurs, à savoir Hanister, Boumechra, Berramla et Houari Hamza. Constatant que chacun de ces joueurs totalisaient deux cartons jaunes, et afin d'éviter d'en prendre un troisième face au WAT, synonyme de suspension pour le capital match de jeudi prochain face à l'USMH, la direction de l'ASMO avait, du moins jusqu'à hier, pris la décision de “favoriser le championnat” et de laisser ainsi ce quatuor au repos. Le stoppeur Sadek Mazri qui a perdu, du temps où il jouait au MCO, par deux fois la finale de cette même épreuve face au Widad avec même un but contre son camp pour l'édition de 2002, sera quant à lui bel et bien présent. “C'est certes un adversaire redoutable duquel il faudra se méfier, mais je pense que si nos jeunes réussissent à rester lucides sur le terrain et supporter la pression, nous réussirons à le battre, car nous en avons les moyens”, dira-t-il à ce sujet. A. KARIM