Le plan de bataille du coach du Milaha de Hussein-Dey, Cheradi, a finalement donné ses fruits avec un point méritoire récolté au stade de Bologhine face au leader, l'USM Alger. Une charnière centrale très compacte, des couloirs bien “cadenassés”, un milieu de terrain pressant et “agressif”, ainsi que des attaquants qui… défendent beaucoup, ont été les armes fatales de Cheradi qui a su museler une formation des Rouge et Noir en mal d'imagination. Même si la rencontre s'est résumée surtout à une multitude de tentatives des coéquipiers d'Ammour de briser le mur hussein-deyen, il faut dire qu'ils ont prêché, hier, par un excès de précipitation, ce qui a plutôt facilité la tâche des Navigateurs. Ces derniers, très solidaires autour d'un Kabri des grands jours, n'ont laissé aucune faille. Ni Bourahli, ni Achiou et ni Djahnine ne parviendront à concrétiser les opportunités offertes. Aït Djoudi avait beau varier ses choix tactiques, mais devant, le manque de réussite était “omniprésent”. Ce résultat nul satisfait beaucoup plus l'entraîneur du NAHD, Cheradi qui expliquait à la fin du match que son équipe a réussi l'essentiel et pouvait même espérer mieux. “Franchement, si je n'ai pas eu les blessures de Chaâbna et Moussouni ainsi que l'expulsion sévère de Abdesslem, j'aurais pu repartir d'ici avec une victoire. Avec plus de moyens, surtout offensifs, le Milaha aurait pu marquer un but…”, analyse Cheradi qui réfute du coup l'option défensive qu'on lui prête : “Nous avons certes reculé en seconde mi-temps en raison de ces défections mais ce n'était pas un choix tactique. Je dirais plutôt que c'est l'USMA qui était en panne aujourd'hui”, rétorque-t-il Cheradi se dit satisfait par le nul et précise que “l'objectif du NAHD est de finir à la 5e ou à la 6e place”. Pour sa part, le coach de l'USM Alger, Aït Djoudi, semblait très déçu à la fin de la rencontre. Il indiquait que “le NAHD a passé son temps à se défendre”. Il explique : “Pour avoir un bon match, il faut être deux. Aujourd'hui, le NAHD n'a rien fait si ce n'est se défendre très bien, je le concède. Cependant, c'est dommage, car je pense que cette équipe a les moyens de jouer mieux. Je ne comprends pas qu'on s'entête à l'étouffer dans un carcan ultra-défensif”. Concernant l'évolution de son équipe, Aït Djoudi dira : “En seconde période notamment, nos joueurs ont réussi à trouver les solutions, mais la réussite nous a fait défaut. Cependant, il faut dire que l'arbitre a été passif devant le jeu agressif des joueurs adverses. J'estime qu'il faut protéger les attaquants. M. Djaballah a plutôt mis à l'aise, aujourd'hui, les défenseurs du NAHD. C'est aberrant !” Pour Aït Djoudi, “la course au titre reste ouverte, mais l'USMA a déjà une petite avance que nous tâcherons de garder. Pour ce faire, il faut rapidement récupérer ces deux points perdus à domicile, et nous avons les moyens de le faire”. Et de conclure : “C'est un faux pas qui va nos pousser à nous remettre en cause en perspective d'une fin de championnat qui sera certainement difficile”. S. B. Deux points de suture pour Moussouni et Chaâbna touché à la cuisse Blessé à la tête et contraint de céder sa place à la pause citron, Faouzi Moussouni a eu deux points de suture. Son coéquipier Chaâbna, sorti également, est victime d'une blessure à la cuisse. Le NAHD a également perdu Abdeslem qui a été expulsé. Zeghdoud, côté usmiste, a été également expulsé juste avant le coup de sifflet final. Jets de pierres à la fin du match Comme il fallait s'y attendre, à la sortie du stade, les supporters ont vécu un moment de panique. En effet, des jets de pierres ont été constatés du côté du Front de mer. Cependant, l'intervention rapide des services de sécurité, qui ont escorté la galerie du Milaha, a permis de restaurer le calme. A noter que la tribune officielle a été également le théâtre d'une bagarre entre supporters. S. B.
Khalef décline l'offre de l'USMA Contacté par la direction de l'USMA pour un “coup de main”, Khalef Mahieddine a décliné la sollicitation apprend-on de sources dignes de foi. Du coup, Boualem Charef sera certainement l'adjoint de Aït Djoudi dès cette semaine. Le président, Saïd Allik, a avoué, hier, que “Charef est bien placé pour occuper le poste”. S. B.