La subdivision des travaux publics de Oued Endja, daïra située à l'ouest de Mila, gère un parc routier, tous types confondus, long de plus de 368 km, dont 23,5 sont des routes nationales, 114,90 de chemins de wilaya et 230,46 de routes communales. Mais si les routes nationales et à un degré moindre, les chemins de wilaya, sont dans un état jugé satisfaisant, il n'en est pas de même pour les routes communales. En effet, selon un récent rapport de la commission de l'équipement et de l'aménagement urbain de l'APW, le réseau communal est, à quelque chose près, dans un état médiocre. Selon les enquêteurs de l'APW, ce réseau long de 230,46 km ne comporte que 24,5 de routes en excellent état et 87 dans un état acceptable. Alors que le plus gros du réseau, c'est-à-dire 165,57 km, est, soit en très mauvais état, soit non revêtu carrément. Le rapport, dont il est fait référence plus haut, fait état de 46,97 km de routes communales non macadamisées. Ces routes, s'apparentant beaucoup plus à des pistes qu'à de véritables routes, se répartissent pratiquement sur l'ensemble des 8 communes relevant de la subdivision des travaux publics (TP) de Oued Endja. Signalons au passage que la commune de Rouached, chef-lieu de daïra, est celle qui accuse le plus de retard en matière de revêtement de routes, car près de la moitié de son parc (11,77 km) n'est pas bitumée. Quant aux routes communales frappées du sceau “état médiocre”, elles s'étendent sur 118,60 km, c'est-à-dire, plus de la moitié du réseau géré par la subdivision des TP de Oued Endja. Toutefois, cela ne veut point dire que les autres communes de la subdivision de Oued Endja sont dans un meilleur état. En ce qui concerne les causes qui ont généré ce déplorable état de fait, l'enquête menée par les éléments de l'APW met en évidence les violentes intempéries de l'année passée, où la région a connu des précipitations record, accompagnées d'importantes chutes de neige, qui ont causé des glissements et des affaissements de terrain sur de nombreuses routes. K. Bouabdellah